lundi 29 septembre 2008

Fin du Voyage

RETOUR A PARIS ET A LA REALITE

Lundi 1 Septembre,

La dernière journée aux US ne s'est pas rééllement passée comme prévu.
Nous sommes bien allés rendre la voiture. Puis comme il n'y avait plus de place à la consigne à bagages, nous sommes allés au terminal, Chrystèle se proposant pour garder les valises afin que nous puissions les filles et moi-même retourner à Manhattan pour la journée.

Surprise nous apprenons alors que notre vol Brtish airways de 19 heures est annulé. Comme on nous propose un vol Air France à 16 heures nous passons la journée à attendre à JFK.
Bien entendu le vol est plein, nous n avons pas pu dormir de la nuit.

Arrivés à 6heures à Roissy, il est difficile ou très cher de changer nos billets de TGV prévus pour la fin d'après-midi.

Nous passerons donc la journée à dormir dans un coin de la gare en attendant nos trains respectifs.

Les aurevoirs sont fort.

TGV Paris/Valence


Les filles se coucheront à minuit à Privas et moi à la même heure à Miradoux où je fais la connaissance de Martina et John nos hôtes de ROTORUA qui sont restés quelques jours de plus à la maison afin que nous nous rencontrions.




dimanche 31 août 2008

LAST DAY

Dimanche 31 Aout,

Ce soir nous prenons l'avion à 19 h 30.
Nous avons tellement aimé ce que nous avons découvert hier, que ce matin nous allons poser nos valises à l aéroport pour trainer une derniere fois dans Big apple en attendant notre vol. Lundi, nous nous quitterons à Roissy. Chrystèle et les filles iront à Privas pour rentrer au college Mardi. Moi, j'irai à Miradoux pour déménager la maison que nous avons vendu.
La vie reprendra là où nous l'avions laissée.
Nous sommes pleins de projets, la notion de travail, de vacances, de retraite n'existe pas dans notre esprit. Nous avons simplement l'impression de profiter de la vie quoique nous fassions. Il n y a pas plus de moments pour travailler que pour profiter du temps qui passe. Ces deux là, font très bien la paire. Il me paraît aujourd'hui invraissemblable que des gens n'aspirent qu'à la retraite pour avoir le sentiment d'être libres et d'avoir le choix de leur vie. Il n'y a pas un temps pour tout, il n'y a que le temps qu on veut bien se donner ou non.

MANHATTAN

Samedi 30 Aout,

La navette de l'hôtel nous conduit à la gare de White Plains. 40 minutes plus tard nous sommes à Grand central station au coeur de Manhattan. Nous réalisons que nous aurions pu aisément rejoindre Jim hier, car son hôtel se trouvait à côté de la gare.
Notre étape à NY étant plus ou moins improvisée, elle nous a valu quelques erreurs qui nous ont beaucoup appris....
Il y a la queue partout. C'est le week-end du Labour day, grande fête nationale, et tous les américains sont en vacances. Les New yorkais sont partis mais tous les autres sont là.
Nous devons visiter la statue de la Liberté.

La queue aux guichets de metro nous pousse à prendre un taxi. Nous faisons la queue aussi à Battery parc. Heureusement nous entendons des gens dire devant nous qu'une fois le billet acheté, il y a encore 2 heures d attente avant d embarquer pour Ellis island. Nous abandonnons. Estee a le regard embué par les larmes de déception. Elle réagira plus tard très bien, en disant qu'elle reviendra, une autre fois, toute seule ou avec ses enfants.
Nous marchons vers Ground Zero


où nous nous recueillons un instant pour ce qui c'est passé ici et aussi pour remercier notre bonne étoile et peut être aussi le seigneur, s il existe, de nous avoir permis, jusque là, de vivre sans encombre une si belle aventure ensemble. Nous sommes émus et nous blottissons très fort, quelques secondes, les uns contre les autres.
Il fait chaud. Nous retrouver face aux mêmes inconvénients qu'à la Tour Eiffel en début de voyage, échauffe les esprits d'autant plus que la fatigue nous gagne.
Un coup de métro et nous voilà à Central Parc.


Nous louons des vélos. Ce commerce est entiérement tenu par des étudiants venus des diffèrentes républiques indépendantes de l ancienne URSS. Tchétchenes, Kazahkes, Biélorusses, etc..
Les vélos sont pourris, l'ambiance ne s'améliore pas. Un petit repas détend l'atmosphère.
Serait il temps de rentrer a la maison? de retrouver un peu de calme? Certainement: toute la famille aspire au calme! Les filles sont ravies d aller au collège.
Central parc est vraiment beau. Il y fait frais, il y a de la vie partout, on ne s'y sent pas en ville.
Les vélos une fois rendus, une tentative vers l'Empire State building, ne s avère pas meilleure que celle de la statue de la Liberté le matin. Ne sachant pas grand chose de ce gratte-ciel, les filles sont moins deçues. Nous flânons alors dans les rues.


Nous découvrons une ville agréable et gaie avec des spectacles improvisés et spontanés à chaque
angle de rues.

Une ville jeune que ces larges avenues rendent aérée et lumineuse malgrè la hauteur des tours qui contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, n'étouffent pas l atmosphère, mais apportent un côté intimiste au décor en damier que forment les avenues. Je suis très fier de poser aux côtés d'un pompier, dans sa caserne où comme dans toutes les casernes la mémoire de leurs collègues disparus est très présente.

Ce sont des héros...
NY est un ville immense qui mérite au moins 10 jours de visite en semaine en dehors de vacances scolaires. Début Juin ou Septembre. Nous avons été conquis et cela nous aidé à oublier la mauvaise ambiance du début de journée. Un seul problème le prix, mais il y a quelques combines... Nous avons découvert quelques clès.
Au retour, nous avons traversé Harlem


qui est entrain d être complètement rénové, pour devenir un des quartiers chic de NY. Quand je pense qu'il n'y a pas si longtemps tout le monde avait peur de s'y rendre. Quand on pense à l'histoire de la ville et ce qu'elle a vécu, on se demande où elle va trouver la force de cette perpétuelle renaissance.

JIM

Vendredi 29 Aout,

Au départ de notre voyage, cette étape à NY n était pas du tout au programme. Nous devions rester 3 semaines en Polynésie et 15 jours aux US. Nous avons changé le planning contre 15 jours en Polynésie et 3 semaines aux US.
Ayant réalisé que Jim, le parrain d Eloise, se trouvait à NY au moment où nous rentrerions en France depuis Los Angeles, je trouvais ridicule de passer 10 km au dessus de sa tête sans nous arrêter pour lui dire un petit bonjour. Il faut dire que Jim est lui aussi un sacré pigeon voyageur. Il doit faire pour son travail plusieurs fois le tour de la terre chaque année. Il rentre juste des jeux olympiques de Pekin. Nous nous sommes déjà rencontrés à Zurich, Londres, Paris, Amsterdam et Malmoe. Pas mal non? Et tout ca, rien que pour le plaisir de se revoir. Aussi avons nous rajouté un étape a notre programme.
Pour le retrouver, nous nous sommes levés à 4 heures du matin. Avons quitté Saint Peters pour White Plains au nord de NY pour poser nos valises à l'hôtel. Ensuite nous sommes allés a JFK Airport pour rendre notre très chère voiture de location et essayer de négocier un petit supplèment de temps car on s'est bien fait rouler. Touriste, touriste, Red eyes flight...
Nous avions rendez-vous à son hôtel à Manhattan mais nous étions tellement en retard que nous avons préfèré l'attendre à Flushing. Malheureusement pour des raisons de mauvaise communication et aussi parcequ'il était débordé de travail, nous avons eu du mal à le joindre.
Nous commencions à nous voir venus expres a NY et dans l impossibilité de retrouver notre ami.
Assis, seuls, paumés, désespèrés, plantés là en plein cagnard devant les portes du stade de tennis ...

Heureusement, tout s'arrange. Jim arrive. Comme d'hab les filles se jettent sur lui.

C est le messie. Nous apprenons qu'il va être papa, qu'il va se marier simplement un premier lieu et plus tard en juillet 2009,en grandes pompes à Amsterdam. Une fois rentrés il nous quitte car il a beaucoup de travail.
Nous allons voir Monfils s entrainer.

Eloise qui ne connait rien au tennis entend un francais derriére nous, dire à une voisine: "Monfils s'entraine sur le court d'en face". Alors Eloise se tourne vers nous et nous dit que le fils du monsieur s entrainait sur le court d'en face. On a bien rit.
Ensuite on a été voir Jeremi Chardy

que les filles n'ont pas assez encouragé puisqu'il a perdu. Jim ayant terminé ses rendez vous, nous sommes allés dans les loges avec lui pour assister au Match Djockovic/Kendrick.

Nous nous sommes vus sur le grand écran du stade c'était bien drole, car les filles ne rêvaient que de ça depuis le match de rugby à Sydney.
C est surprenant comme l'ambiance ici est différente de Roland Garros. Les gens bougent et parlent tout le temps. Les organisateurs mettent la musique à fond aux changements de côtés et cela ne semble pas gêner les joueurs qui continuent impassiblement leur prestation. A Roland Garros ils pleurent pour avoir le silence. C'est aussi ça l Amerique. No limit...
Ici à partir de 17 heures quand les matches se terminent ils mettent tout le monde à la porte. Pour une deuxiéme vente de tickets. Ils appellent ça la session de nuit. Pendant que nous mangions au restaurant, nous avons assisté au passage des 25000 personnes qui occuperont le grand central. 10 par 10 à la seconde, cela dure environ 40 minutes. C'est très impressionnant.
Nous avons quitté Jim sous la pluie.


Nous nous sommes donnés rendez-vous en Juillet 2009 à Amsterdam après qu'il nous ait donné quelques conseils sur la visite de Manhattan demain.

vendredi 29 août 2008

SEE YOU SOON YOUSSEF

Jeudi 28 Aout,

Nous devions nous rendre à Renaissance Faire, un parc d attraction retracant l'histoire de la chevalerie à grands renforts de cascades et de décors hollywodiens, malheureusement il est fermé aujourd'hui. Les enfants ayant manifesté le regret de ne pas avoir pu visiter l'exposition sur les pirates au musée B Franklin de Philadelphie, nous retournons donc à Phillie comme ils disent ici, qui ne se trouve qu'à une petite heure de voiture. Ici une heure de voiture ça vaut 5 minutes chez nous.
Nous nous arrêtons dans un parc attirés par des centaines d oies


que les petits enfants noirs, du jardin d enfant voisin nourrissent et passons un long moment avec eux. Ensuite on marche le long du Fleuve Deleware et allons au musée.
L'exposition en anglais relate toutes les techniques scientifiques permettant de rescuciter les objets ayant sejourné 300 ans dans l'eau salée à travers l'histoire d'une épave de bateau pirate et les trésors qu'elle contenait. J'ai personnellement trouvé cela intéressant mais c'était en anglais bien sûr et un brin trop scientifique pour les enfants.
Ensuite comme le musée Franklin est un musée scientifique, les filles ont fait plein de jeux, mais étaient un brin déçues par rapport à ceux qu'elles avaient fait a Canberra. Elles ont malgrè tout aimé la visite intérieure d'un coeur géant.


Je réalise que d'orénavant, il faudra bien choisir ce que nous allons leur proposer...
Un petit tour dans la salle des chemins de fer nous permet de voir une Baldwin 6000,


les connaisseurs apprecieront.
En rentrant, nous demandons a Youssef la signification de tous ces drapeaux francais qui fleurissent partout à côte des drapeaux américains?

A notre grande déception, nous apprenons que ce ne sont pas du tout des drapeaux francais mais seulement un signe conventionnel qui signifit qu'un etablissement est ouvert.

Notre fiérte en prend un grand coup. Nous nous vengerons sur le Hamburger du soir.

jeudi 28 août 2008

SPLEEN

Mercredi 27 Aout

Nous arrivons au bout du rouleau. Malgré les conditions d'accueil et d'hébergement excellentes, nous nous demandons ce que nous sommes venus faire dans ce pays qui de tous ceux que nous avons visité, est celui qui ressemble le plus au notre, mais en pire. Consommation à outrance. Tout le monde pense pognon. Si tu ne penses pas qu'à ça, il n'y a pas de place pour toi. Je n'aime pas ressentir ce qui est flagrant ici, à savoir que chaque moment de faiblesse du consommateur est epié afin de mieux pouvoir le ponctionner. Que toutes les conditions sont créées pour abaisser ton niveau de vigilance, pour t'affaiblir et te faire tomber dans les filets de la déesse consommation, mère de toutes les croissances à condition qu'elle soit basée sur le fruit du travail et non pas du crèdit comme ici. A tel point que tout le systéme est basé sur le fait que la seule raison du travail est la consommation.
Exemple chaque famille américaine se doit d avoir la plus belle cuisine du monde. Mais à quoi cela lui sert elle puisque la femme ou l'homme ne cuisinent jamais. Ils vont au restaurant ou bien achétent des plats cuisines. C'est incroyable le nombre de resto qu il y a ici. Manger dehors ne coûte pas très cher. Mais manger toujours dehors, oui!!!
L américain travaille pour acheter plein de gadgets qui feront tout à sa place. Le moins il en fait chez lui le, mieux il se porte...

Nous sommes en pleine période électorale.

C'est rigolot de voir les gens afficher leur préfèrence sur leur pas de porte.
Le prochain président va devoir gérer tout cela.
Il y a des drapeaux américains partout et pour tout. Ne pas être patriote est mal vu.
Heureusement nous sommes à la campagne et celle ci ressemble au Gers et sent le Gers qui nous manque d'autant plus que nous savons que nous n'y retournerons pratiquement plus pendant 6 annnées au moins. L'odeur des prairies dont l herbe est la même,

les vaches qui ont les cornes un peu plus longues

et les chêneraies nous raménent tout doucement vers cette France qui commence à tant nous manquer.
Nous avons conscience que l'on ne pourrait pas toujours vivre comme cela. Toujours bouger et découvrir est épuisant physiquement et mentalement. Dans 4 jours nous serons à la maison.