Un des rares mauvais souvenirs d Australie sera la nuit passee au bord de la route. On comprend maintenant pourquoi a l entree de toutes les agglomerations des panneaux demandent aux camions de baisser la compression. La demande est respectee mais malgre cela c est insupportable. Nous avons mal dormi a cause du bruit. Je n ai pas souvenir d avoir eu autant de vacarme de ma vie.
Officiellement nous partons pour Brisbane. Les fille ont du mal et nous aussi. Nous longeons la cote et arrivons au Pet porpoise center. Les affiches annoncent la couleur. Les filles comprennent. Je leur explique que nous allons essayer de nager avec les dauphins mais que rien n est sur. Elles avouent qu elles aussi avaient vu l affiche hier mais n avaient pas oser en parler.
Elles comprennent la signification du coup de fil au pere Noel. La veine nous poursuit. Il n y a que 5 places par session et il en reste 2. S il n y en avait eu qu une nous n y serions pas alles et cela m aurait oblige a aller expres a Sea world a San Diego pour cela.
Les filles sont aux anges.
Malgre l eau froide elles sont comblees, ravies s embrassent, realisent la chance quelles ont, nous remercient en long en large et en travers. Nous ne pouvions pas leur faire de plus beau cadeau. Elles jouent avec la bete et la caressent.
Restent une bonne heure dans l eau le temps passe vite. Elles n oublieront jamais le souvenir du contact avec la peau du dauphin et du phoque.
La douche chaude leur parait bouillante. Elle ne seront pas malade malgre les conditions de la baignade. Estee d ordinaire si chochotte acceptera le froid sans broncher. Comme quoi...
Nous avons eu egalement le droit d avoir des bises des dauphins et des phoques Chrystele et moi.

Le Pacific Highway nous transporte de plages en falaises confirtmant que les 60000 km de cotes ausraliennes sont des centaines de cotes de basques, des centaines de cotes d azur, de centaines de cotes normandes, toutes existent ici a l infini.
Nous profitons des derniers instants. La route monte et descend sans cesse.
A chaque fois que nous arrivons au sommet d une cote les oh, les ah, et ouaf se succedent exprimant notre surprise devant chaque nouveau paysage cotier.

Nous avons peur de rater l avion malgre le temps dont nous disposons. Nous savourons les dernieres heures. A l approche de Brisbane, nous passons devant des attractions foraines geantes qui laissent les filles sans voix. Une vie ne suffirait pas a faire tou ce que l on voudrait ici.
L attente a l aeroport est longue. L acces internet est hors de prix. Nous dormons par terre dans une salle d attente inoccupee car en travaux. Les filles jouent avec les caddys.
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