Ce matin en nous reveillant, du haut de la colline ou nous nous trouvons, nous n etions entoures que de nuages noirs crachants de grosses gouttes d eau que le vent du nord envoyait s ecraser sur les baies vitrees de notre chambre.
En plus comme tous les toits des maisons sont en tole, le roulement de tambour de la pluie sur les toles est nettement perceptible.
Malgre tout l emplacement de la maison est ideal et la vue de la baie dans la grisaille reste spectaculaire. Nous trainons dans la maison. Mangeons les restes du festin de la veille, et Dieu sait s il y en a...
L apres midi nous partons visiter en 4x4 les restes d une foret de Kauri. Cet arbre peut mesurer jusqu a 14 metres de circonference et depasser 50 metres de haut.
On en trouve encore quelques uns dans des collines reculees. Ils sont proteges car ils ont ete decimes au siecle dernier.
Les maoris en extrayaient de la gomme a macher, a sculpter et en construisaient leurs maisons. Ils taillaient egalement leurs canoes dedans en assemblant trois arbres avec des cordes pour en faire une embarcation de 35 metres de long avec plus de 150 rameurs.
Il parait invraisemblable que cela tienne mais c est vrai.
Le soir un couple d amis est venu manger une soupe a l oignon preparee par nos soins. Le but etait de charmer le mari car celui ci ne veut pas venir en France alors que sa femme en meurt d envi.
Comme d hab les invites s en vont a 20 heures et nous nous couchons tres tot. Chrystele est fatiguee car elle parle anglais sans arret.
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