
A l aeroport des sud africains jouent au rugby avec leur gamin devant l etal de bijoux d une petite fidjienne. Le ballon fait voler en eclat le presentoir. Ils sexcusent a peine et ne ramassent rien puis continuent de jouer. Les fidjiens qui travaillent a l aeroport ne disent rien et sourient... Ils leurs feront payer un jour sur un terrain de rugby je pense.
Ce matin nous prendrons un petit avion de 8 places.


Il y a des pubs a l aeroport pour des hotels sur la plage qui envoient des vehicules nous chercher gratuitement. Nous debarquons dans un endroit tranquille, passons l apres midi sur une plage dont le vent est absent. La mer est d un calme que ne n avons pas vu depuis notre arrivee. Nous en profitons pour faire plein de photos de nous.




A leur sujet Andrea m a raconte l histoire suivante: sa petite fille, la fille de Fasi s est brulee au second degre tout le visage. Ils ont paye 3 begas pour venir lui faire des appositions de mains pendant 4 jours sans interruption. Le 5 jour ils l ont trempee dans l eau de mer pour enlever les peaux et les chairs qui tombaient. Aujourd hui l enfant n a aucune marque ni cicatrice...
Au milieu de cette ambiance bruyante, ou toutes les langues du monde peuvent s entendre. Nous prenons conscience que notre voyage entre dans une phase dans laquelle nous ne rencontrerons plus de peuples authentiques. Encore proches de leurs origines, eloignes d un systeme dont nous cherchons a nous proteger alors qu eux en sont les prochaines victimes designees.
Demain lever 5 h30 depart pour la Nouvelle zelande. Nous voulons etre les premiers au check in car nous savons que l avion est over booke et que nous n avons pas du tout envie de rester a ses pieds.
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